Vous connaîtrez mon histoire,

Je m’appelle Simon Colin, et voici un souvenir marquant : à 17 ans, lors des championnats de France de judo en 2017, juste avant d’obtenir le titre de vice-champion de France 🥈.

Si je partage cela avec vous, c’est parce que ce parcours sportif est intimement lié à la façon dont j’ai choisi, aujourd’hui, d’accompagner la douleur.

À 15 ans, j’ai intégré le Pôle Espoir de Lyon, où j’ai vécu deux années avant d’intégrer le Pôle France de Marseille. Ces années m’ont appris la rigueur, un certain dépassement de soi, mais aussi la réalité des blessures.

Très vite, j’ai côtoyé des médecins du sport, des kinésithérapeutes et des ostéopathes. Leur travail en équipe m’a permis de continuer à avancer malgré les douleurs, et j’ai découvert à quel point une prise en charge pluridisciplinaire pouvait être efficace.

 

A Marseille, avec un peu moins de blessures, j’ai décroché mon titre de vice-champion de France et j’ai eu la chance de participer à des compétitions européennes comme l’European Cup de Berlin, Prague ou Györ. 

 

Des expériences riches, faites de joie, de dépassement… mais aussi de nouveaux “bobos”.

 

C’est là que j’ai réalisé quelque chose de fondamental : les douleurs que je ressentais n’étaient pas toujours proportionnelles aux lésions visibles à l’imagerie (radio, IRM). Parfois, une douleur intense n’était liée à rien de “grave”, et inversement. Cette prise de conscience a éveillé chez moi un véritable intérêt pour la compréhension de la douleur.

 

Après le bac, j’ai naturellement choisi de poursuivre mes études en STAPS, où j’ai découvert avec passion l’anatomie et la physiologie. Deux ans plus tard, je me suis orienté vers une école d’ostéopathie, pour approfondir encore cette voie qui me tenait à cœur.

Une fois en école d’ostéopathie…

Une fois en école d’ostéopathie, j’ai rencontré des collègues formidables, et obtenu de bons résultats académiques. Bref, un parcours classique… jusqu’à ma troisième année.

 

C’est à ce moment-là que je me suis tourné vers les neurosciences de la douleur pour enrichir ma compréhension. Ce fut le début d’une véritable cascade de découvertes : le modèle bio-psycho-social, l’influence de nombreux facteurs (physiques, émotionnels, sociaux) sur l’expérience douloureuse, la déconstruction de certains mythes (par exemple autour de la posture ou des “causes uniques” de douleur), mais aussi une nouvelle manière de communiquer avec les patients : plus claire, plus rassurante et surtout plus adaptée à chacun, grâce à l’entretien motivationnel et à l’éducation thérapeutique.

 

J’ai également développé des compétences essentielles de triage clinique, c’est-à-dire la capacité d’identifier si une douleur relève de mon champ de compétence ou nécessite une réorientation vers un médecin ou une prise en charge urgente. J’ai particulièrement approfondi l’examen neurologique et vasculaire, car certaines atteintes peuvent mimer des douleurs musculo-squelettiques comme une lombalgie, une cervicalgie ou une sciatalgie.

 

Enfin, mon mémoire de fin d’études a représenté une étape clé dans ce cheminement. Il portait sur l’intérêt de l’ostéopathie dans la prise en charge des douleurs chroniques, et il m’a permis d’aller encore plus loin dans ma compréhension et mes recherches que je poursuis aujourd’hui.

Aujourd’hui, toutes ces expériences nourrissent ma manière de pratiquer.
Mon approche s’inscrit dans une logique d’evidence-based practice (EBP) : je combine les données issues de la science, mon expertise clinique et l’histoire et les attentes unique de chaque patient.

Concrètement, cela signifie que mes consultations reposent à la fois sur l’écoute, l’examen clinique rigoureux et des techniques adaptées à votre situation. J’accorde une place centrale à l’éducation thérapeutique et à la communication, car comprendre sa douleur est souvent la première étape pour mieux la vivre.

Mon objectif n’est pas seulement de soulager, mais aussi de vous donner des clés pour que vous retrouviez confiance dans vos capacités et que vous deveniez acteur de votre santé.

Et maintenant, j’ai hâte de connaître VOTRE histoire !

Retour en haut